Les bijoux
Très appréciés par les touristes, les bijoux en argent marocains étaient à l'origine réalisés par des artisans juifs.
Désormais, les plus belles créations de bijoux traditionnels sont réalisées dans le Sud marocain. Ici encore, on distingue des spécificités régionales.
Ainsi, la Nielle qui consiste à incruster de l'émail noir sur des bijoux anciens est réalisée dans le sud de l'Anti-Atlas. Le filigrane quant à lui, est travaillé à Essaouira et à Tiznit.
Les deux familles de bijoux que l'on retrouve au Maroc sont les bijoux berbères et les bijoux citadins.
Les bijoux berbères sont fabriqués dans le sud et le Sous. C'est là que l'on retrouve les bijoux les plus somptueux et les plus nobles. Les femmes arborent souvent des parures d'argent ou de bronze aux motifs géométriques ou floraux. À la parure, s'ajoutent des frontaux, des bijoux de tête et de poitrine ou encore la fibule : un triangle souvent en argent, ciselé et orné de pierres colorées, servant à fixer les pendants du “Selham”. Les bracelets sont, quant à eux, larges et massifs, décorés de pointes pyramidales. Dans l'Anti-Atlas, la “Nbala”, un bracelet à charnière, présente des motifs colorés. Actuellement, à Tiznit, Tafraoute et Inezgane, des bijoutiers vendent dans les souks des pièces uniques et anciennes.
En ce qui concerne les bijoux citadins, ils ont fait leur apparition sur tout le territoire marocain. Ils sont généralement réalisés en or et ornés de pierres précieuses : émeraude, diamant… Ils sont portés uniquement pour les grandes occasions.
Soudés, ciselés, niellés, cloisonnés, rehaussés de corail ou de pierres précieuses, les bijoux ont longtemps été, dans notre pays, le domaine réservé des artisans juifs. En ville, l'or a la préférence, il est façonné de longue date à Fès, Meknès, Rabat, Tanger, Marrakech, et dans le nord à Tétouan et Tanger où il est destiné particulièrement à la haute bourgeoisie. Tandis que l'argent, surtout travaillé à la compagne, servant en parti à la fabrication d'armes blanches (Tiznit, Taroudant, Essaouira), donne accès aux moins fortunés et aux campagnards
Très appréciés par les touristes, les bijoux en argent marocains étaient à l'origine réalisés par des artisans juifs.
Désormais, les plus belles créations de bijoux traditionnels sont réalisées dans le Sud marocain. Ici encore, on distingue des spécificités régionales.
Ainsi, la Nielle qui consiste à incruster de l'émail noir sur des bijoux anciens est réalisée dans le sud de l'Anti-Atlas. Le filigrane quant à lui, est travaillé à Essaouira et à Tiznit.
Les deux familles de bijoux que l'on retrouve au Maroc sont les bijoux berbères et les bijoux citadins.
Les bijoux berbères sont fabriqués dans le sud et le Sous. C'est là que l'on retrouve les bijoux les plus somptueux et les plus nobles. Les femmes arborent souvent des parures d'argent ou de bronze aux motifs géométriques ou floraux. À la parure, s'ajoutent des frontaux, des bijoux de tête et de poitrine ou encore la fibule : un triangle souvent en argent, ciselé et orné de pierres colorées, servant à fixer les pendants du “Selham”. Les bracelets sont, quant à eux, larges et massifs, décorés de pointes pyramidales. Dans l'Anti-Atlas, la “Nbala”, un bracelet à charnière, présente des motifs colorés. Actuellement, à Tiznit, Tafraoute et Inezgane, des bijoutiers vendent dans les souks des pièces uniques et anciennes.
En ce qui concerne les bijoux citadins, ils ont fait leur apparition sur tout le territoire marocain. Ils sont généralement réalisés en or et ornés de pierres précieuses : émeraude, diamant… Ils sont portés uniquement pour les grandes occasions.
Soudés, ciselés, niellés, cloisonnés, rehaussés de corail ou de pierres précieuses, les bijoux ont longtemps été, dans notre pays, le domaine réservé des artisans juifs. En ville, l'or a la préférence, il est façonné de longue date à Fès, Meknès, Rabat, Tanger, Marrakech, et dans le nord à Tétouan et Tanger où il est destiné particulièrement à la haute bourgeoisie. Tandis que l'argent, surtout travaillé à la compagne, servant en parti à la fabrication d'armes blanches (Tiznit, Taroudant, Essaouira), donne accès aux moins fortunés et aux campagnards