L'activité de tissage est sans conteste l'activité artisanale la plus ancienne au Maroc. Des générations de jeunes filles et de femmes se sont succédé derrière des métiers à tisser verticaux et rudimentaires pour la confection de tapis.
Le tapis est devenu peu à peu essentiel à la vie des familles marocaines puisqu'il revêt un triple usage : il permet de se protéger du froid mais c'est aussi un objet de décoration à part entière dont la vente aide de nombreuses familles à la constitution d'une source de revenus complémentaire.
Aujourd'hui, on distingue deux familles de tapis, chacune ayant ses spécificités.
Les tapis ruraux :
Appelés plus communément tapis berbères, ils sont l'œuvre d'une activité familiale ancestrale. Pour sauvegarder les traditions, des coopératives et des écoles se sont spécialisées dans la formation de la population et dans l'aide à la création. Ainsi, les tapis en laine du Moyen-Atlas, très grands et très épais, affichent un fond rouge ou blanc auquel se juxtaposent d'autres couleurs et sont ornés de losanges, de rectangles et de chevrons.
Les tapis du Maroc Oriental (Taourirt-Oujda) présentent un fond généralement rouge sur lequel se superposent des dessins verts et bleus. Enfin, les tapis du Haut-Atlas et de Ouarzazate sont plus petits et ont un tissage beaucoup plus fin. Ils présentent des tons assez chauds : orange, jaune ou rouge et leur fond est souvent noir.
Les tapis citadins :
Les tapis citadins, d'inspiration orientale, sont une création beaucoup plus récente. On ne les trouve que dans les régions de Rabat et Médiouna. Ornés de motifs en forme d'étoile et de dessins géométriques et floraux sur fond uni, ils arborent la couleur rouge et rose pour leur donner un côté plus traditionnel et le bleu pour un aspect plus moderne.
Le tapis est devenu peu à peu essentiel à la vie des familles marocaines puisqu'il revêt un triple usage : il permet de se protéger du froid mais c'est aussi un objet de décoration à part entière dont la vente aide de nombreuses familles à la constitution d'une source de revenus complémentaire.
Aujourd'hui, on distingue deux familles de tapis, chacune ayant ses spécificités.
Les tapis ruraux :
Appelés plus communément tapis berbères, ils sont l'œuvre d'une activité familiale ancestrale. Pour sauvegarder les traditions, des coopératives et des écoles se sont spécialisées dans la formation de la population et dans l'aide à la création. Ainsi, les tapis en laine du Moyen-Atlas, très grands et très épais, affichent un fond rouge ou blanc auquel se juxtaposent d'autres couleurs et sont ornés de losanges, de rectangles et de chevrons.
Les tapis du Maroc Oriental (Taourirt-Oujda) présentent un fond généralement rouge sur lequel se superposent des dessins verts et bleus. Enfin, les tapis du Haut-Atlas et de Ouarzazate sont plus petits et ont un tissage beaucoup plus fin. Ils présentent des tons assez chauds : orange, jaune ou rouge et leur fond est souvent noir.
Les tapis citadins :
Les tapis citadins, d'inspiration orientale, sont une création beaucoup plus récente. On ne les trouve que dans les régions de Rabat et Médiouna. Ornés de motifs en forme d'étoile et de dessins géométriques et floraux sur fond uni, ils arborent la couleur rouge et rose pour leur donner un côté plus traditionnel et le bleu pour un aspect plus moderne.