Oujda est une ville du Maroc, située au nord-est du pays, à la limite de la région du Rif oriental (provinces de Nador Berkane Driouch Hoceima), chef-lieu de la préfecture d'Oujda-Angad et de la région de l'Oriental.
Sa proximité avec Melilla (préside espagnol) et l'Algérie lui permet de jouer le rôle de carrefour entre l'Afrique du Nord et l'Europe.
Situation
Oujda est située à 55 km de la côte méditerranéenne, à 60 km de Berkane, à 140 km de Nador et à 152 km de Melilla. Elle est bordée au nord par les monts des Béni-Snassen et à l'est par l'Algérie.
Climat
La ville d’Oujda jouit d’un climat méditerranéen avec un hiver doux à froid et pluvieux et un été chaud.
Les précipitations sont irrégulières et la neige peut tomber en hiver. Les précipitations sont comprises entre 350 et 500 mm par an.
Les températures moyennes annuelles varient entre 15 °C et 20 °C. Celles maximales peuvent dépasser 40 °C, par exemple le 31 juillet 2001 ou il a fait 46,2 °C ou encore le 12 juillet 2011 avec 45,7 °C tandis que les températures minimales absolues s'abaissent parfois en dessous de 0 °C comme le 28 janvier 2005 où la température a baissé jusqu’à - 7,1 °C. Toutefois, les températures sont toujours douces sur la côte méditerranéenne.
Démographie
La ville d'Oujda compte plus d'un million d'habitants (2012). L'accroissement annuel de la population est de 2,4 % par an environ.
Il existe une importante diaspora oujdie, notamment en France et en Belgique.
Monuments
La médina d'Oujda atteignait une superficie de vingt-cinq hectares, abritant plusieurs monuments de valeur historique indéniable, était entourée d’une ceinture de jardins plantés d’oliviers, ceinture épaisse de mille mètres en certains endroits. Chaque jardin était clos d’un mur en pisé de 1,80 à 2 mètres de haut percé de nombreux trous. Ces jardins constituaient donc un système de défense appréciable, qu’on avait renforcé dans les années 1880 par la construction de murailles en pisé de six à sept mètres de hauteur, formant une enceinte continue percée de deux portes diamétralement opposées, et doublée d’un fossé large et profond creusé pour construire le mur. La médina comprenait neuf quartiers correspondant aux différentes fractions de la population Oujdie : Achegfane – Ahl Oujda – Oulad Amrane – Ahl El Jamel – Oulad El Gadi – Oulad Aïssa – le Mellah – le quartier des marchés (commerçants et artisans) et le quartier de la kasbah (bureaux du makhzen).
La médina
Les portes de la médina
Près de la porte Bab Sidi Abdelouahab, on trouve un souk hebdomadaire, "marché" se tenant chaque jeudi sur une place à l'extérieur des murailles de la médina, cinq fondouk ou hôtels, trois mosquées (Djamaâ El Kebir, Djamaâ Heddada, Djamaa Sidi Okba), une medersa ou collège, trois synagogues. Dans les jardins, irrigués par des seguias, alimentés par les sources de Sidi Yahia Benyounes, les gens d’Oujda font des cultures maraîchères.
Bab Sidi Abdelouahab
Située à l'ouest, c'est une porte ogivale encadrée de deux bastions au-dessus de laquelle le Makhzen faisait accrocher les têtes coupées des rebelles d’où son nom de « porte des têtes ».
Bab El Khemis fut démolie en juin 1920.
Située au nord de la médina.
Bab Oulad Amran
C'est la porte qui donne sur la rue de Marrakech.
Bab Gharbi
Les murailles de la médina
La kasbah
Dar Al Makhzen
Dar Al Bacha
École Sidi Ziane
Population en 1918
13 000 Musulmans - 4 800 Français - 3 000 autres Européens - 1300 Israélites -
Soit un total de 22 000 habitants.
Monuments divers
Dar Sebti : l'un des palais les plus fabuleux de la ville. Construit en 1938 par un grand commerçant de la ville, il fut restauré et rénové. Il a une double fonction : c'est le siège du Centre d'Études et de Recherches sur la Musique Gharnati, et le lieu d'activités culturelles et de festivités diverses (fêtes de noces, expositions, réceptions…). En face de ce palais, s'étend le parc Lalla Meriem aménagé pour la détente et abritant un musée. Ce parc est également le siège du Syndicat d'Initiative et du Tourisme de l'Oriental.
Il fut un temps ou elle a servi comme école enfantine aussi dans les années 1970.
Bibliothèque Charif Al Idrissi, Oujda
La bibliothèque Charif Al Idrissi, créée en 1956 faisait partie du petit réseau de bibliothèques publiques modernes du siècle dernier. L’emplacement de l’actuelle bibliothèque se trouve dans une belle demeure mauresque qui appartenait au pacha de la ville d’Oujda. Actuellement elle fait l’objet de salles de lecture et une bibliothèque spécialisée multilingue.
économie
La Technopole d'Oujda dont la construction commence en décembre 2010 et dont la première tranche sera livrée début 2013 (voir article technopole d'Oujda), est un grand projet qui s'inscrit dans le cadre de la déclinaison régionale du plan 'Émergence' Med-Est prévoyant un parc industriel pour les PME/PMI, un cleantech réservé aux énergies renouvelables, un offshore park et un retail park pour le activités commerciales.
L'Oujda Urba Pôle est le futur centre résidentiel, de shopping et d'affaires qui va métamorphoser le centre ville d'Oujda. Ce projet d'envergure est prévu sur quatre phases qui abriteront une nouvelle gare adossée à un grand centre commercial, des quartiers résidentiels haut standing, deux ponts sur la rive de l'oued Nachef, deux hôtels 5 et 4 étoiles ainsi que d'autres équipements prévus pour un coût total de 2,5 Milliards de dirhams (soit à peu près 221 millions d'euros).
Folklore
Fantasia :
La fantasia est un spectacle équestre où les cavaliers montrent leur habilité à manier les chevaux et les armes. Les cavaliers doivent à la fin de la course tirer de manière synchronisée un coup de feu appelé baroud.
El A'laoui
Autrefois, les guerriers dansaient en signe de victoire sur l'ennemi, d'où l'usage du fusil, les frappes incessantes de pieds au sol qui se font au rythme de la musique et plusieurs fois au cours de la danse, les guerriers se baissent pour attraper de la terre et la sentir, symbolisant l'appartenance à la terre.
Cette musique est fortement implantée dans l'Ouest algérien. Ce style n'est pas le seul dans cette région, il y a le zamer (flûte).
Musical et rythmique
Autrefois fortement rythmé par le bendir (espèce de tambourin) et le zamer, sorte de flûte à deux cornes, ce style musical intègre le patrimoine folklorique marocain qui a été modernisé par le mélange d'instruments modernes comme la batterie, guitares, basse, violon, synthétiseurs incorporant les instruments traditionnels.
C’est à partir de la rythmique 4/4 et 6/8 que cette musique est travaillée afin de perpétuer la musique ancestrale. La musique de fond est à 4 temps, mais les arrangements sont puisés de différentes mélodies se rapportant à ce qui se fait partout dans le monde. Les sons propulsent les airs locaux vers l’universalité.
Le reggada et l'alaoui font partie intégrante d’un patrimoine local à préserver, l’art Aarfa, après une longue léthargie et son confinement local, se réveille pour se répandre au niveau national et international. Plusieurs structures musicales au-delà et au sein même du Maroc s’y inspirent.
Personnages et héros des contes et histoires :
Lounja c'est un mythe d'une femme au cheveux très longs
Majtitte
Aicha Kandicha
rqueia Mimmiss
Kabrane l'Mouta c'est un surnom d'un ouvrier qui creusait les tombes à oujda le dit: Zayed.
Baâ (Sidi Yahya)ou Ba3: c'est un personnage des années 1960 il perturbait le silence de l'oasis par un cri proche du bêlement d'où ce surnom.
Idrissi Zerguit (Mly-Driss)
Sidi Yahya Benyounes, le saint patron de la ville
Point de rencontre de diverses civilisations, cette oasis abrite également les mausolées de plusieurs saints dont le plus vénéré est celui de Sidi Yahya Benyounès. Pour certains chrétiens, il s'agit de Saint Jean, fils de Jonas contemporain de Jésus. Pour les Juifs c'est un rabbi castillan installé à Oujda en 1391.
Les croyances populaires lui attribuent une baraka provenant d'une longue vie de quatre-vingts ans passés dans l'adoration de Dieu.
Sa proximité avec Melilla (préside espagnol) et l'Algérie lui permet de jouer le rôle de carrefour entre l'Afrique du Nord et l'Europe.
Situation
Oujda est située à 55 km de la côte méditerranéenne, à 60 km de Berkane, à 140 km de Nador et à 152 km de Melilla. Elle est bordée au nord par les monts des Béni-Snassen et à l'est par l'Algérie.
Climat
La ville d’Oujda jouit d’un climat méditerranéen avec un hiver doux à froid et pluvieux et un été chaud.
Les précipitations sont irrégulières et la neige peut tomber en hiver. Les précipitations sont comprises entre 350 et 500 mm par an.
Les températures moyennes annuelles varient entre 15 °C et 20 °C. Celles maximales peuvent dépasser 40 °C, par exemple le 31 juillet 2001 ou il a fait 46,2 °C ou encore le 12 juillet 2011 avec 45,7 °C tandis que les températures minimales absolues s'abaissent parfois en dessous de 0 °C comme le 28 janvier 2005 où la température a baissé jusqu’à - 7,1 °C. Toutefois, les températures sont toujours douces sur la côte méditerranéenne.
Démographie
La ville d'Oujda compte plus d'un million d'habitants (2012). L'accroissement annuel de la population est de 2,4 % par an environ.
Il existe une importante diaspora oujdie, notamment en France et en Belgique.
Monuments
La médina d'Oujda atteignait une superficie de vingt-cinq hectares, abritant plusieurs monuments de valeur historique indéniable, était entourée d’une ceinture de jardins plantés d’oliviers, ceinture épaisse de mille mètres en certains endroits. Chaque jardin était clos d’un mur en pisé de 1,80 à 2 mètres de haut percé de nombreux trous. Ces jardins constituaient donc un système de défense appréciable, qu’on avait renforcé dans les années 1880 par la construction de murailles en pisé de six à sept mètres de hauteur, formant une enceinte continue percée de deux portes diamétralement opposées, et doublée d’un fossé large et profond creusé pour construire le mur. La médina comprenait neuf quartiers correspondant aux différentes fractions de la population Oujdie : Achegfane – Ahl Oujda – Oulad Amrane – Ahl El Jamel – Oulad El Gadi – Oulad Aïssa – le Mellah – le quartier des marchés (commerçants et artisans) et le quartier de la kasbah (bureaux du makhzen).
La médina
Les portes de la médina
Près de la porte Bab Sidi Abdelouahab, on trouve un souk hebdomadaire, "marché" se tenant chaque jeudi sur une place à l'extérieur des murailles de la médina, cinq fondouk ou hôtels, trois mosquées (Djamaâ El Kebir, Djamaâ Heddada, Djamaa Sidi Okba), une medersa ou collège, trois synagogues. Dans les jardins, irrigués par des seguias, alimentés par les sources de Sidi Yahia Benyounes, les gens d’Oujda font des cultures maraîchères.
Bab Sidi Abdelouahab
Située à l'ouest, c'est une porte ogivale encadrée de deux bastions au-dessus de laquelle le Makhzen faisait accrocher les têtes coupées des rebelles d’où son nom de « porte des têtes ».
Bab El Khemis fut démolie en juin 1920.
Située au nord de la médina.
Bab Oulad Amran
C'est la porte qui donne sur la rue de Marrakech.
Bab Gharbi
Les murailles de la médina
La kasbah
Dar Al Makhzen
Dar Al Bacha
École Sidi Ziane
Population en 1918
13 000 Musulmans - 4 800 Français - 3 000 autres Européens - 1300 Israélites -
Soit un total de 22 000 habitants.
Monuments divers
Dar Sebti : l'un des palais les plus fabuleux de la ville. Construit en 1938 par un grand commerçant de la ville, il fut restauré et rénové. Il a une double fonction : c'est le siège du Centre d'Études et de Recherches sur la Musique Gharnati, et le lieu d'activités culturelles et de festivités diverses (fêtes de noces, expositions, réceptions…). En face de ce palais, s'étend le parc Lalla Meriem aménagé pour la détente et abritant un musée. Ce parc est également le siège du Syndicat d'Initiative et du Tourisme de l'Oriental.
Il fut un temps ou elle a servi comme école enfantine aussi dans les années 1970.
Bibliothèque Charif Al Idrissi, Oujda
La bibliothèque Charif Al Idrissi, créée en 1956 faisait partie du petit réseau de bibliothèques publiques modernes du siècle dernier. L’emplacement de l’actuelle bibliothèque se trouve dans une belle demeure mauresque qui appartenait au pacha de la ville d’Oujda. Actuellement elle fait l’objet de salles de lecture et une bibliothèque spécialisée multilingue.
économie
La Technopole d'Oujda dont la construction commence en décembre 2010 et dont la première tranche sera livrée début 2013 (voir article technopole d'Oujda), est un grand projet qui s'inscrit dans le cadre de la déclinaison régionale du plan 'Émergence' Med-Est prévoyant un parc industriel pour les PME/PMI, un cleantech réservé aux énergies renouvelables, un offshore park et un retail park pour le activités commerciales.
L'Oujda Urba Pôle est le futur centre résidentiel, de shopping et d'affaires qui va métamorphoser le centre ville d'Oujda. Ce projet d'envergure est prévu sur quatre phases qui abriteront une nouvelle gare adossée à un grand centre commercial, des quartiers résidentiels haut standing, deux ponts sur la rive de l'oued Nachef, deux hôtels 5 et 4 étoiles ainsi que d'autres équipements prévus pour un coût total de 2,5 Milliards de dirhams (soit à peu près 221 millions d'euros).
Folklore
Fantasia :
La fantasia est un spectacle équestre où les cavaliers montrent leur habilité à manier les chevaux et les armes. Les cavaliers doivent à la fin de la course tirer de manière synchronisée un coup de feu appelé baroud.
El A'laoui
Autrefois, les guerriers dansaient en signe de victoire sur l'ennemi, d'où l'usage du fusil, les frappes incessantes de pieds au sol qui se font au rythme de la musique et plusieurs fois au cours de la danse, les guerriers se baissent pour attraper de la terre et la sentir, symbolisant l'appartenance à la terre.
Cette musique est fortement implantée dans l'Ouest algérien. Ce style n'est pas le seul dans cette région, il y a le zamer (flûte).
Musical et rythmique
Autrefois fortement rythmé par le bendir (espèce de tambourin) et le zamer, sorte de flûte à deux cornes, ce style musical intègre le patrimoine folklorique marocain qui a été modernisé par le mélange d'instruments modernes comme la batterie, guitares, basse, violon, synthétiseurs incorporant les instruments traditionnels.
C’est à partir de la rythmique 4/4 et 6/8 que cette musique est travaillée afin de perpétuer la musique ancestrale. La musique de fond est à 4 temps, mais les arrangements sont puisés de différentes mélodies se rapportant à ce qui se fait partout dans le monde. Les sons propulsent les airs locaux vers l’universalité.
Le reggada et l'alaoui font partie intégrante d’un patrimoine local à préserver, l’art Aarfa, après une longue léthargie et son confinement local, se réveille pour se répandre au niveau national et international. Plusieurs structures musicales au-delà et au sein même du Maroc s’y inspirent.
Personnages et héros des contes et histoires :
Lounja c'est un mythe d'une femme au cheveux très longs
Majtitte
Aicha Kandicha
rqueia Mimmiss
Kabrane l'Mouta c'est un surnom d'un ouvrier qui creusait les tombes à oujda le dit: Zayed.
Baâ (Sidi Yahya)ou Ba3: c'est un personnage des années 1960 il perturbait le silence de l'oasis par un cri proche du bêlement d'où ce surnom.
Idrissi Zerguit (Mly-Driss)
Sidi Yahya Benyounes, le saint patron de la ville
Point de rencontre de diverses civilisations, cette oasis abrite également les mausolées de plusieurs saints dont le plus vénéré est celui de Sidi Yahya Benyounès. Pour certains chrétiens, il s'agit de Saint Jean, fils de Jonas contemporain de Jésus. Pour les Juifs c'est un rabbi castillan installé à Oujda en 1391.
Les croyances populaires lui attribuent une baraka provenant d'une longue vie de quatre-vingts ans passés dans l'adoration de Dieu.